Loin des rivalités entre la photo argentique et de la photo numérique, cet album de famille tente de réinventer une photographie organique, une photographie bricolée. Des portraits sculptés dans des pommes de terre fraîches puis séchées, dans des noyaux d’avocats, des os de seiches, des petits sachets de thé, des morceaux de charbon deviennent ainsi des témoignages de l’ordinaire qui passe.

« … Se rendre chez le photographe – sculpteur pour se faire tirer le portrait (…). Equipé d’un outil tranchant, l’artisan fera preuve d’imagination afin de sculpter dans la pomme de terre fraîche, les traits de votre visage de quelques années plus jeune (qu’il n’est réellement).Plus que de coquetterie ou de flatterie, il s’agit d’un processus technique prouvé en laboratoire : «  la pomme de terre vieillit plus vite que nous ! ». En quelques jours elle vous aura donc rattrapé (…). Cette révélation de la photographie donne ainsi le temps d’effectuer les démarches officielles nécessaires à l’obtention d’un passeport… »

L’exposition est l’occasion de raconter aux spectateurs des histoires autour de la Turakie. Ce pays imaginaire que nous explorons depuis de nombreuses années.

Quelques textes sont accrochés dans l’exposition et un guide peut faire, sur rendez-vous annoncé, quelques visites guidées de ce faux musée archéologique.